• L'Homme de Neanderthal est toujours vivant.

    L'Homme de Neanderthal, un "cousin" préhistorique de notre ancêtre Homo Sapiens Sapiens, a officiellement disparu il y a 28 000 ans.

    L'Homme de Neanderthal est toujours vivant.Mais aurait-il pu survivre dans quelques recoins de notre planète ? Est-ce lui qui se cache sous le masque du "satyre" romain, du "léchiys" des contes populaires russes, voire du "Yahoo" des "Voyages de Gulliver" de Jonathan Swift ?

    Est-il l'Almasty qui hante le Caucase, le Yéti de l'Himalaya, ou le mystérieux Yéren de Chine ?

    Ce livre apporte une réponse, donnée par deux éminents scientifiques, qui ont hélas été souvent conspués et moqués pour leur théorie qui n'est pas si fantastique qu'on pourrait le croire.

    Boris Porchnev (1905-1972) était un historien, préhistorien et linguiste soviétique, qui est surtout connu pour ses travaux consacrés aux révoltes populaires dans la France de l'Ancien Régime.

    Ce n'est qu'a la fin de sa vie qu'il s'intéressa aux "hommes sauvages" qu'il assimila donc aux ultimes représentants des Néanderthaliens.

    Son texte, "La lutte pour les troglodytes", fut publié d'abord dans la revue soviétique "Prostor" en 1968, avant d'être intégralement traduite en français et insérée dans le présent ouvrage.

    Boris Porchnev y parle d'abord du début de son intérêt pour les "hommes sauvages" : Au milieu des années 60, la Russie soviétique comme le reste du monde s'intéressait au fameux "Yéti" himalayen, et des témoignages émanant de militaires, de scientifiques ou de simples bergers faisaient état, dans les républiques socialistes soviétiques, de rencontres avec des "créatures velues humanoïdes".

    Porchnev, de son propre aveu, n'accorda tout d'abord aucune attention à ces histoires, jusqu'à ce qu'il ait un "flash" en se rendant compte que la nourriture de l'Homme de Néanderthal (racines, plantes, petits mammifères et mouflons) était toujours présente et bien vivante de nos jours, et justement dans les régions sillonnées par les créatures.

    Il consacrera ensuite son existence à la collecte d'anciens témoignages, de récits historiques ou mythologiques confirmant la présence des Néanderthaliens contemporains de l'homme "moderne" et chercha à monter des expéditions pour valider ses dires. Mais bien entendus, à l'Est comme à l'Ouest, la communauté scientifique n'était pas prête à accepter une telle nouvelle, et les travaux de Porchnev furent le plus souvent couverts de sarcasmes et de mépris.

    La deuxième partie du livre, signée Bernard Heuvelmans (1916 -2001), est en grande partie consacrée à une affaire qui passionna le monde durant trois ans avant de tomber dans l'oubli, l'historie de "L'Homme congelé" du Minnesota : À la fin de l'année 1968, Heuvelmans et son ami et collègue Ivan T. Sanderson sont amenés à étudier la dépouille d'un être simiesque, congelé et enfermé dans un sarcophage de verre à l'intérieur d'une roulote de foire.

    Très vite, les deux zoologistes se rendent compte qu'il ne s'agit ni d'un mannequin - une odeur de chair en décomposition s'échappe d'un coin du cercueil de verre - ni d'un malheureux singe. Heuvelmans va passer trois jours à prendre des notes, des croquis et des photos. Persuadé qu'il a devant lui un spécimen en chair et en os d'Homme de Néanderthal, il va tenter d'avertir la communauté scientifique - qui fera bien sûr la sourde oreille.

    De son côté, le forain Frank Hansen, qui prétend que la créature appartient en fait à un mystérieux "magnat d'Hollywood", semble craindre une trop grande publicité à propos de son "gagne-pain". S'ensuivra une longue et pénible affaire, où seront mêlés le F.B.I, le Roi des Belges, des avocats américains rompus à toutes les manigances judiciaires et sans doute une organisation mafieuse...

    Heuvelmans et Sanderson ne connaitront hélas jamais la vérité sur "l'homme congelé", et celui-ci semble avoir définitivement disparu de la circulation... le livre présente d'abord l'histoire puis les considérations du zoologue sur la créature : l'aspect qu'elle devait avoir de son vivant, les points communs entre le cadavre et les descriptions de l'almasty faites par les témoins, etc.

    Heuvelmans - qui a trouvé dans cette affaire à la fois son "Graal" cryptozoologique et sa plus grande déception dans le domaine - nous donne en fin de texte quelques considérations intéressantes sur l'évolution de l'Homme, ainsi que sur la façon dont nos ancêtres ont traité les malheureux Hommes de Neanderthal, sans doute relégués au niveau de... proies !

    Le cryptozoologue clôt son texte - et l'ouvrage - par une observation hélas toujours   d'actualité : il pense qu'en fait, notre espèce "Homo Sapiens Sapiens", qui n'a pas eu à se "spécialiser" vu qu'elle peut coloniser tout les espaces, a développé en contrepartie une aptitude monstrueuse : celle de détruire, aidé en cela par son intelligence et sa capacité à fabriquer des outils.

    La première édition de ce livre date des années 70, et Heuvelmans supplie en conclusion l'homme "moderne" de renoncer à cette folie de destruction et à développer une empathie pour notre environnement, nos semblables et nos "cousins" simiens.

    Force est de constater, en regard de ce qui se passe de nos jours, que son appel n'a pas été entendu, et, plus grave, ne le sera sans doute jamais...

     

    L'Homme de Néanderthal est toujours vivant - Bernard Heuvelmans et Boris Porchnev - Les Éditions de L'Oeil du Sphynx -  Collection "Bibliothèque Heuvelmansienne" - 2011.

     

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  • Commentaires

    1
    Samedi 24 Février 2018 à 08:43

    Passionnant

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