Depuis les premiers bijoux en os de la Préhistoire jusqu'au smart phone dernier cri, l'Homme s'est toujours entouré d'objets, certains utiles, mais le plus souvent futiles.

Je pense que cela fait partie de nos gènes, de notre culture, de notre société : vouloir rivaliser avec le voisin ou au contraire posséder ce qu'il n'a pas. Mais ce que je trouve inquiétant, c'est que certains s'endettent pour s'acheter la dernière tablette tactile ou le dernier écran de télé 3D.

Parfois aussi, les habitudes consuméristes de mes semblables me font rire : d'ici deux ou trois ans, on trouvera des collections de verrines dans toutes les brocantes de France !

Moi-même, je suis tentée parfois : il y a quelques années, j'ai éprouvé l'envie d'avoir une "Nintendo 3Ds". Je ne l'ai pas eu. Et je n'y pense plus.

En fait, avant de vouloir acheter un objet "à la mode", on devrait se poser les deux questions suivantes : "En ais-je vraiment besoin ?" et "Vais-je l'utiliser souvent ?

Jean-Jacques Goldman chante "Je prie les choses et les choses m'ont pris" dans sa chanson "Les Choses", et dans  "Foule sentimentale", Alain Souchon dit "(...) on nous fait croire que le bonheur c'est d'avoir de l'avoir plein nos armoires dérisions de nous dérisoires".

Vouloir avoir, vouloir posséder est une constante chez les homo sapiens que nous sommes. Pourtant, nos ancêtres se contentaient de colliers en coquillages et en os. À quel moment cela a-t-il "dérapé" ? Quand avons-nous eu besoin de tout ce fatras d'objets inutiles, parfois encombrants, souvent chers à l'achat et/ou à l'entretient ?

Oui, en voulant posséder nous sommes souvent... possédés !