Une discussion avec Valcogne m'a donné envie de relire Niourk, de Stefan Wul.

Livre facile à lire est plaisant, ce classique de la SF raconte l'histoire de l'enfant noir, un paria de sa tribu, qui va devenir le maitre de la Terre. Peuplé de poulpes géants devenus intelligents grâce (ou à cause) de la radioactivité, et d'humains ayant régressés au stade préhistoriques, Niourk nous parle de l'évolution, de la dégènerescence aussi : les "Vénusiens" qui apparaissent en fin du roman sont des êtres assexués, qui se sont coupés de leur humanité. Ils représentent une race "supérieure" qui risque fort de disparaître car devenue trop "pure"...

Notre petit héros a bien raison de garder la vie qu'il a toujours connu, malgré son évolution rapide... Niourk est un rappel de ce qui nous est vraiment nécessaire : le contact avec la Nature.

C'est comme ça que j'ai compris ce livre à sa deuxième lecture, libre à chacun d'en tirer d'autres conclusions, après tout, c'est ce qui fait le charme de la SF : tout comme l'auberge Éspagnole, on y trouve ce qu'on y apporte.