• C. Jérôme

    Claude Dhotel nait le 21 décembre 1946 à Paris, d'une mère originaire de Lorraine et d'un père parisien.

    C. JérômeAprès le décès accidentel de ce dernier en 1951, Claude et sa soeur ainée Nicole sont confiés à leurs grands-parents maternels qui vivent près de Nancy.

    Durant cinq ans, le petit garçon grandit dans un environnement rural jusqu'à ce que sa mère se remarie et s'installe à Nancy où ses deux enfants viennent la rejoindre.

    Claude quitte l'école à 14 ans et travaille dans une usine de chaussures pour subvenir aux besoins de sa famille. Pour échapper à une vie morose -il ne s'entend pas avec son beau-père - il se passionne pour le Rock N'Roll, comme tous les ados de son âge.

    À 17 ans, il devient vendeur dans un magasin de chaussures, et fonde avec des amis un groupe, "Les Storms",  qui se produit dans les fêtes et les mariages. Il prend le pseudonyme très "américain" de "Tony Parker".

    Cette petite formation connaitra une certaine notoriété dans l'Est de la France, avec des fans et des groupies, et ne tarde pas à jouer dans les festivals et les récitals, croisant à l'occasion un autre combo, "Les Lionceaux", originaire de Strasbourg, où officie Herbert Léonard.

    Au début de l'année 1964, un des membres des "Storms" envoie une demande d'audition chez Barclay. Rendez-vous est pris pour le 26 juin à Paris.

    Claude sera le seul retenu à l'issue de l'audition, car sa voix intéresse les producteurs. Mais il est encore mineur, et doit faire signer le contrat par sa mère.

    Le 2 septembre, il prend le train à destination de Paris pour devenir chanteur... et découvre qu'il n'a en poche qu'un "contrat d'option", destiné uniquement à l'empêcher de signer pour une maison concurrente... Claude loge quelques temps chez ses grands-parents paternels et cherche un boulot dans l'attente de démarrer sa carrière de chanteur, car il s'est promis de ne retourner dans l'Est qu'une fois qu'il aura réussit.

    Il trouve du travail dans une compagnie d'assurance et fréquente le Golf-Drouot et La Locomotive, hauts-lieux du Rock N'Roll parisien. Il fonde un nouveau groupe, "Les Alizés" et prend le pseudo de Tony.

    Au printemps 1966, il est repéré par Jean Albertini, qui travaille chez... Barclay ! Cette fois c'est la bonne, il signe un vrai contrat. Mais c'est à ce moment qu'il est appelé sous les drapeaux. Qu'à cela ne tienne, il est cantonné à Meaux, ce qui lui permet de "faire le mur" à plusieurs reprises pour aller à Paris travailler ses chansons chez Barclay.

    Son premier disque, "Les Fiancés", sort en 1967, et Claude a trouvé son pseudonyme définitif : C. Jérôme.  Bien qu'il passe souvent sur les ondes d'Europe 1, ce 45 T n'obtient pas le succès escompté.

    Son deuxième 45 T intitulé "Le Petit Chaperon Rouge est mort", devient le "Chouchou" de l'émission "Salut les Copains" sur Europe 1. Le chanteur commence à apparaitre à la télévision.

    En 1968, Jean Albertini quitte Barclay pour les disques AZ, entrainant Claude dans son sillage. C'est l'époque où sort son troisième 45 T, "Quand la mer se retire", qui connait un grand succès. Il commence à faire des tournées, se produit en vedette américaine de Claude François durant 2 ans, apprenant auprès de ce professionnel exigeant et perfectionniste les ficelles du métier.

    Mais ses chansons ne lui apportent que des succès d'estime, comme on dit : on les connait, mais aucune n'est un "tube". Jusqu'à "Kiss Me" (1972) qui va prendre la tête des hits-parades en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Luxembourg et même en Italie.

    Suivront "Himalaya", "Manhattan", "La Petite fille 73", "C'est moi", "Baby Boy"... tous deviendront disques d'or avec 1 million d'exemplaires vendus.

    Lors d'une tournée estivale organisée par Europe 1 où il se produit aux côtés de Carlos et Nicoletta, C. Jérôme rencontre Annette, hôtesse publicitaire pour une célèbre marque de cigarettes. Ils tombent très vite amoureux et auront une fille en 1977, Caroline, avant de se marier en 1978.

    À la fin des années 70, le "Disco" déboule, et C. Jérôme connait un "creux de la vague", bien qu'il continue d'enchainer les galas et les apparitions sur le petit écran. Il revient sur le devant de la scène avec une chanson écrite par Didier Barbelivien, "Et tu danse avec lui". Ce sera son dernier "tube", suivit par "Dernier baiser" en 1986.

    C. Jérôme ne sait pas se reposer : il enchaine les tournées, les prestations à la télévision, et devient même présentateur à la radio, animant sur RMC "Les Années Tubes" en 1995, où, avec Claire Cardell, il évoque les grands succès des années 50 à 70.

    Durant l'été 95, il présente "La Chanson Trésor" sur TF1 avant de tenir une rubrique dans "Vivement Dimanche" de son ami Michel Drucker.

    Début 1997, Claude ressent des douleurs au ventre doublées d'une fatigue persistante. On lui diagnostique une tumeur abdominale. Opéré en août 1997, il reprend très vite ses galas et enregistre de nouvelles chansons. Mais fin 1999, le cancer réapparait.

    Claude Dhotel, dit C. Jérôme, décède le 14 mars 2000 à seulement 51 ans.

     

    Mes chansons préférées :

    - Cindy

    - Kiss Me

    - Manhattan

    - Himalaya

    - C'est moi

    - Et tu danse avec lui

    - Dernier baiser

    - Baby Boy

    - Caroline et moi

    - Rétro c'est trop

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